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Lucia di Lammermoor DONIZETTI Opéra

Du 13 au 17 mai 2009

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Présentation

Affiche Lucia di Lammermoor

Distribution

Lucia di Lammermoor
Lucie de Lammermoor
Opera seria en trois actes
Créé au Teatro San Carlo de Naples, le 26 septembre 1835

LIVRET Salvatore Cammarano, d’après La Fiancée de Lammermoor de Sir Walter Scott
MUSIQUE Gaetano Donizetti 

CAMERATA DE BOURGOGNE - ORCHESTRE DE DIJON
CHŒUR DE L’OPÉRA DE DIJON

DIRECTION MUSICALE Claude Schnitzler
MISE EN SCÈNE Olivier Desbordes
DÉCORS ET COSTUMES Ruth Groß
LUMIÈRES Patrice Gouron
ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE Damien Lefèvre

LUCIA Burcu Uyar
EDGARDO Andrea Giovannini
ENRICO André Heyboer
RAIMONDO Jean Teitgen
ALISA Béatrice Burley
ARTURO Charles Alves da Cruz
NORMANNO Christophe Hudeley

COLLABORATION Opéra de Dijon / Opéra de Trèves

Olivier Desbordes, metteur en scène

Lucia est dans les mains de son frère l’objet d’une sorte de transaction !

C’est un peu le destin des femmes de cette époque ! La femme est en effet un objet de convoitise, mais aussi d’intérêts, d’enjeux de pouvoir !

On retrouve avec évidence cette habitude tout au long des siècles… du tragique développé dans l’opéra au bord d’un monde barbare et embrumé de l’Écosse, aux bourgeois « alliant » des familles par leur filles, objet (toujours) d’âpres négociations et plus tard les femmes qui voteront malgré l’opposition des radicaux que longtemps, bien longtemps après les hommes, de même actuellement dans certaines traditions religieuses où la femme est monnaie d’échange…

C’est de cela que parle cet opéra, c’est de cette tragédie qui garde hélas son actualité que parle la musique de Donizetti. Cette musique où l’on sent déjà en oeuvre la musique de La Traviata… Une musique où, au pathétique et au sentimental, s’ajoute une tragédie humaine universelle !

La liberté, l’homme doit la conquérir, la femme aussi… Lucia y laisse la vie ou choisit de laisser sa vie pour affirmer haut et fort son droit à disposer de son destin…

C’est cela que j’ai trouvé dans cet opéra fort et tragique, une musique théâtrale trop souvent « mal aimée » qui cache une énergie et une conviction qui emportent avec une grande efficacité réservée aux valeurs fondamentales.